Mon voyage dans le monde des sons continue avec cette passionnante découverte que j’ai le plaisir de vous partager : La musique génétique ! Même lorsqu’on aime écouter sa musique préférée, ou par curiosité découvrir de nouveaux artistes et groupes, nous passons pour la plupart à côté de cette aventure fascinante de ce lien entre sons et ADN. Nous nous rendons compte des émotions que la musique nous procure mais nous ignorons les précisions de ces mécanismes physiologiques en nous. Dans une suite d’articles, je vais vous présenter mes trouvailles sur le sujet, des chercheurs, des passionnés ayant approfondis leurs recherches sur ce sujet, les idées qui peuvent en découler… Voici donc le premier article sur la musique et l’ADN.
Des capteurs sensitifs dans le corps :
Lorsqu’on écoute de la musique ou seulement des sons, on a l’habitude de considérer qu’on les entend avec nos oreilles. C’est évident mais partiellement vrai ! En effet, on entend et ressent les sons aussi avec le corps. Mais comment cela est-il possible ? Grâce à des capteurs sensitifs dans le corps, certains placés dans le derme, que l’on nomme « mécanorécepteurs ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canor%C3%A9cepteur
https://biologiedelapeau.fr/spip.php?article30
Plus particulièrement, les corpuscules de Pacini, des petits capteurs dans le derme vont capter les vibrations et « traduire l’énergie du stimulus en énergie électrochimique qui sera traitée par le système nerveux pour donner le ressenti. »
De même : « Selon Beverly Rubik, – https://www.brubik.com/ – les champs énergétiques internes, et ceux qui sont extérieurs au corps, véhiculent des informations qui transforment, voire régularisent, l’activité des cellules de l’organisme. Des recherches menées par le biophysicien Jan Walleczek, de l’Université de Stanford, ont même conduit Rubik à croire que différents types d’énergie, y compris l’énergie électromagnétique, peuvent avoir une influence directe sur la façon dont les récepteurs cellulaires captent l’information. Les ondes sonores pourraient donc éventuellement influencer les neuropeptides et leurs récepteurs cellulaires. Et si nous reconnaissions que nos systèmes de régulation biologique sont influencés par des champs énergétiques, nous pouvons dès lors commencer à comprendre pourquoi le son et la vibration sont des outils d’importance en matière de guérison. » – « Sons de guérison » du Dr Mitchell Gaynor –
Ce qui ressort de ce passage et ces constats sur les mécanismes de captations des sons et vibrations sur l’organisme, c’est que nous percevons les musiques et sons avec le corps tout entier, mais aussi que leurs impacts se propagent jusqu’à l’intérieur des cellules, nourrissant les mitochondries de cette énergie, véhiculée par les neuropeptides.
Les Protéodies :
Les protéodies, ou mélodie des protéines, sont peu connues. Pour autant, nous connaissons certaines musiques sans savoir quels effets elles ont sur nous.
C’est Joël Sternheimer – https://fr.wikipedia.org/wiki/Jo%C3%ABl_Sternheimer – qui créa et déposa un brevet en 1995 sur cette innovation. Ses travaux sont traités de « charlatanesques » par des sceptiques, cependant on sait aujourd’hui que « Le Canon de Pachelbel » a la capacité d’activer nos 8 acides aminés essentiels !
D’autres musiques, celle de Jean Sébastien BACH notamment, nous nourrissent de cette manière et permettent de booster notre système immunitaire, ou encore ont des propriétés anti-stress.
Mais c’est davantage la promesse d’une solution de soin pour l’humain qui se profile avec ce procédé, expérimenté aujourd’hui sur le monde végétal avec succès. Ces musiques très particulières sont créées à partir des résonnances de l’assemblages des acides aminés en protéines. Cette concordance musique-vivant se fait sur un ensemble d’ondes inaudible pour l’oreille humaine. Toutefois, la société Génodics s’emploie à créer ces protéodies pour les vignobles et autres exploitants de plantes et d’arbres afin de garantir la bonne santé de leur culture.
– voir un excellent article ici : https://desmusiquespourguerir.com/les-proteodies-la-musique-du-vivant/
Douglas Hofstadter : L’intuition brillante
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%B6del,_Escher,_Bach_:_Les_Brins_d%27une_Guirlande_%C3%89ternelle
« Gödel, Escher, Bach : Les Brins d’une Guirlande Éternelle » est un fameux livre datant de 1979, écrit par le docteur en physique et universitaire américain Douglas Hofstadter. Plus communément appelé GEB cet ouvrage aussi érudit qu’élégant traite des similitudes observées dans les arts, les mathématiques et la musique, aussi bien d’autres domaines. C’est la première fois qu’un scientifique met en relation la musique, les sons et d’autres types d’expressions, quelles soient artistiques, sociologique, mathématiques… et surtout dans le domaine du corps. Une épopée fractale, qui met en lumière les similitudes entre l’infiniment petit des particules élémentaires à l’infiniment grand de l’univers en passant par tout un tas de systèmes. De cette créativité naitra par la suite les divers travaux liés aux musiques génétiques.
Les travaux des Ohno – Susumu et son épouse Midori Aoyama :
Ce couple a réussi à créer quelque chose de mémorable pour le bien-être humain ! Lui, Susumu Ohno, généticien japonais vivant aux USA, et sa femme Midori Aoyama Ohno, chanteuse, ont mis en commun leurs connaissances pour inventer une nouvelle façon d’appréhender l’être et la musique. C’est à partir de 1986 que Ohno&Ohno commenceront leur aventure qui débuta avec l’observation des brins d’ADN et leur codage en A,C,T,G. Comme en musique, Susumu constata une répétition des séquences. Par la suite, ils attribuèrent des gammes, des tempos, voire des extraits de musiques classiques à certaines séquences d’ADN pour créer des mélodies harmonieuses.
Voir ici un article bien détaillé :
https://www.bbvaopenmind.com/en/science/bioscience/the-ohnos-and-genetic-music/
« Susumo Ohno, dont les recherches explorent l’origine de la vie, a proposé que la signification des protéines et de la musique découle d’une origine similaire : la répétition et l’élaboration de séquences thématiques. »
Très bon article ici : https://www.whozoo.org/mac/Music/Sources.htm
Dans de prochains articles, seront évoqués les autres découvertes sur les musiques génétiques. A suivre…